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Pour Echos

Sœur Wardé Maksour

Fêtons Pâques

Je viens en ce temps t’inviter pour fêter Pâques

Echos, crises, misères, séismes, victimes, des rescapés sortis de

sous les décombres, les sans-abris, avec tous ces malheurs tu nous

invites à fêter Pâques ? comment est-ce possible ?

- Oui, ami (e) chaque instant de notre vie est très précieux, nous ne
savons pas ce qui nous attend, car comme la terre tourne, la vie avance,

tout bouge et pas de stabilité. Cet appel à fêter Pâques vient te

montrer la stabilité, après les périodes de confinement mondial où se
réunir pour fêter quelque chose, ou quelqu’un, se rencontrer, discuter,

s’amuser, être ensemble, c’est ce qui nous a manqué le plus et le besoin

de «faire la fête» est revenu en force. Fêter un anniversaire, une
réussite, la fin de l’année scolaire, tous les prétextes peuvent être

bons pour vaincre nos résistances et tourner nos regards vers le

Seigneur qui a subi toutes
les souffrances que nous subissons, qui s’est offert pour nous sur

la croix, qui est mort.

- Oui mais tout ne s’est pas arrêté là, la souffrance et la mort
n’ont pas le dernier mot, il a vaincu la mort, il est

ressuscité et c’est lui seul qui est notre stabilité,

notre vie, notre force et notre refuge. Tout
bouge, tout change et menace mais lui Seul est

stable et vivant. Pâques est une fête pleine

d’espérance et de joie, C’est la victoire définitive
de la Vie !

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Echos n˚221